Made with racontr.com

sur les réseaux sociaux

La reconnaissance faciale n’a pas pour seul but de garantir une plus grande sécurité à l’utilisateur. Que ce soit sur les smartphones avec l’application Snapchat ou bien sur les réseaux sociaux comme Facebook, la biométrie est également un gage de divertissement…

Quand la génération 2.0 s’empare de la reconnaissance faciale…

Adoré par la génération Y, l’application Snapchat n’en finit pas d’expérimenter toutes sortes de technologies pour ravir ses fans. Créée en 2011, le principe de cette application est somme toute assez simple : se prendre en photo accompagné d'un court texte et l’envoyer à ses contacts qui pourront visualiser la photo une dizaine de secondes seulement.


Depuis plusieurs mois, l’application propose désormais d’utiliser la reconnaissance faciale pour pimenter les photos en question. En reconnaissant le visage sur l’écran du smartphone, Snapchat peut désormais transformer l’utilisateur en chien, zoombie, tomate et autres effets originaux… De quoi ravir le passe-temps des adolescents.

Autre application, autre phénomène de mode : Face Swap Live. 


Lancée fin 2015 par le studio américain Laan Labs, cette application propose d’échanger le visage de l’utilisateur en temps réel avec celui d’un proche ou d’une photo. Ici encore, c’est la technique de la reconnaissance faciale qui est utilisée. L’effet obtenu est… troublant mais le succès est immédiat. Durant plusieurs mois, Face Swap Live était la première application téléchargée sur l’App store.

Avec ses 250 millions de photos publiées chaque jour, Facebook possède lui aussi son logiciel de reconnaissance faciale. Ce système permet de proposer des noms d’amis à « taguer » quand l’utilisateur télécharge une photo. Pour arriver à un résultat, le logiciel étudie la distance entre les yeux et le nez puis compare avec les photos de profil et des photos déjà taguées.

La reconnaissance faciale: à la mode mais pas sans risque…

Si la reconnaissance faciale divertit toute la génération 2.0 elle peut néanmoins être une menace pour la vie privée de ces utilisateurs.


C’est ce que dénonce Alessandro Acquisti, enseignant à l’université Carnegie Mellon de Pittsburgh aux Etats-Unis et spécialiste de l’économie de la vie privée. À travers plusieurs expériences, le chercheur démontre que la reconnaissance faciale permet de collecter bons nombres d’informations sur les individus… à leur insu.



En utilisant des photos d’un site de rencontre, Alessandro Acquisti a pu les comparer avec des photos issues des réseaux sociaux. Une importante partie de ces personnes ont pu être identifiées, alors même que leur identité était protégée par un pseudonyme. Un phénomène qui inquiète les défenseurs de la vie privée ainsi que certaines autorités. En 2012, l’Union Européenne a d’ailleurs contraint le géant Facebook de supprimer toutes ses données de reconnaissance faciale.



Des inquiétudes légitimes face à une technique nécessitant un encadrement afin d’éviter les dérives. Selon une étude effectuée par TNS Sofres, à la demande de la CNIL (La Commission nationale de l'informatique et des libertés), la reconnaissance faciale permmettabt d’associer automatiquement un nom à un visage susciterait des inquiétudes pour 41% des utilisateurs. Des méthodes de plus en plus employées qui ne garantissent plus l’anonymat des utilisateurs.



Dans une société dictée par internet, il convient donc de faire plus attention à ce que l’on publie, sous peine de se faire reconnaître tôt ou tard...

alt

OEIL DE L'EXPERT

alt

clique moi

alt

page d'accueil

alt
alt
alt
alt
alt
alt

​page d'accueil